L’assurance vie appartient à la branche 20 du Code des assurances français, intitulée “vie-décès”. Elle regroupe à la fois les contrats prévoyant une garantie en cas de vie et ceux en cas de décès, voire les deux à la fois, de manière simultanée ou alternative.

Ce type d’assurance peut être assimilé à une forme d’épargne à long terme. Le souscripteur s’engage à verser régulièrement des cotisations à l’assureur. En retour, ce dernier garantit le versement d’un capital soit au terme d’une période définie si l’assuré est toujours en vie, soit au bénéficiaire désigné en cas de décès avant l’échéance. L’assurance vie est donc directement liée à la durée de vie de l’assuré.

À travers ce contrat, les compagnies d’assurance offrent aux souscripteurs un moyen de planifier leurs objectifs patrimoniaux, de préparer leur avenir financier et d’envisager leur retraite plus sereinement. Le capital constitué peut également servir à des projets d’investissement, notamment dans l’immobilier. Si le souscripteur est en vie à l’échéance du contrat, le capital lui est reversé. En cas de décès avant cette date, l’épargne accumulée revient aux bénéficiaires désignés : héritiers, proches, ou toute personne mentionnée dans le contrat ou dans un testament.

Il convient toutefois de noter que l’assurance vie est soumise à une fiscalité spécifique. Les gains générés peuvent être lourdement taxés, selon les cas, ce qui peut entraîner des frais importants à la charge du souscripteur.